En ce jour, Dieu se révèle à nous, aux bergers et aux mages venus d’Orient, tel qu’Il n’était pas connu jusqu’alors.
Il se manifeste tel que l’homme n’aurait jamais pu le penser, le concevoir ou l’imaginer.
De générations en générations, les hommes cherchaient à imaginer Dieu, à se faire une image de leur Dieu. Et toujours, ils s’en faisaient des représentations grandioses, terrifiantes de grandeur.
Un Dieu tout-puissant, pouvant résoudre d’une façon quasi magique tous nos problèmes et toutes les misères du monde et même les empêcher – Si Dieu existe, le mal, le malheur ne peuvent exister et réciproquement-
Les hommes étaient capables de le voir ainsi : absolument transcendant comme dans beaucoup d’autres religions et l’imaginer ainsi.
Mais ce Dieu qui nous est apparu dans la crèche de Bethléem les hommes n’auraient jamais pu le penser, le concevoir ou l’imaginer.
Car d’un tel Dieu, jamais ils n’en auraient voulu !
Un Dieu comme nous dit Isaïe sans éclat ni beauté. Un Dieu persécuté, un Dieu déshonoré. Comme l’est actuellement son Eglise et en particulier notre Eglise Copte Orthodoxe avec ces attentats lâches et ignobles tels qui ne cessent de frapper nos frères d’Egypte et ce, plus particulièrement en cette triste nuit du premier janvier à Alexandrie.
